Agenda région

Cette tradition ancestrale se déroule durant les quelques jours précédant le mercredi des Cendres.

Du jeudi au mardi, masques, chars, guggenmusik, et autres animations rythment le cœur de la ville. Le fameux cortège du dimanche, qui évoque les thèmes chauds de l'actualité locale, régionale ou internationale, attire quant à lui chaque année un large public.

La metteuse en scène Anne-Laure Liégeois revisite cette grande œuvre du répertoire en y insufflant une vision résolument contemporaine, portée par l’interprétation d’Anna Mouglalis dans le rôle-titre.

Tout en préservant l’intégrité de la langue de Racine, cette Phèdre se déploie dans l’ici et maintenant, devenant ainsi la sienne et la nôtre.

Autour du programme Schütz – Gli Angeli Genève

Cette atelier se déroulera en deux parties : Karine Barman assurera la première le vendredi 14 mars en préparant les participant.e.s à l’atelier du dimanche avec Stephan MacLeod.

Un voyage sur le fil entre cirque et marionnettes.

Un ballon de baudruche devenu marionnette rencontre une artiste de cirque, suspendue à la voûte au-dessus. L’un vient d’éclore au monde. L’autre en sait déjà long sur l’existence. L’un tâtonne maladroitement. L’autre évolue en équilibre. Sans un mot, ils vont se métamorphoser et avancer ensemble pour mieux se construire et se connaître.

Fatna Djahra, qui avait déjà présenté Après l’hiver chez nous en 2022, donne ici vie à une marionnette qui dialogue avec le corps de la trapéziste Claire Jarjat, sur les notes enjouées de Julien Israelian.

Un temps étrange et joyeux de l’éveil à l’autre et à soi, un petit bijou, tendre et poétique.

Accessible aux non-francophones.

Quatrième production intégrale de B.DANCE, la pièce tisse les histoires de vie des dix danseurs avec celles de leurs aînés pour créer une trame remplie de leurs souvenirs les plus intimes.

Motivée par la transmission de valeurs et de souvenirs, l’œuvre devient une délicate cérémonie de commémoration et de réminiscence, une célébration de l’indéfectible volonté humaine face à l’impermanence de tout.

Eva est allée à la rencontre de ses amies, de leurs sœurs et de leurs mères, de toutes celles qui ont accepté de lui raconter leur IVG.

Puis elle a mêlé son histoire personnelle, trame de fond de la pièce, à ces récits. Avec tendresse, humour ou colère ces femmes brisent le silence en convoquant, tour à tour, les questions de la liberté, de l’amour, du sexe, du choix ou de la famille. Ces paroles riches et diverses s’écoutent et se répondent sur des sujets universels qui concernent autant les hommes que les femmes. Un spectacle fort et enthousiasmant qui parvient à aborder le sujet de l’avortement avec un nouveau regard

Heinrich Schütz publie Geistliche Chormusik en 1648, l’année où se termine la Guerre de Trente ans.

Au sommet de son art et de sa carrière, il compile ces motets, dont il compose certains et en retravaille d’autres, dans le but semble-t-il d’édifier les jeunes compositeurs de son temps, en les incitant à ne pas faire l’usage de la musique “nouvelle“ sans connaître ni comprendre réellement les fondements et les règles de l’ancienne. Et alors qu’il est celui qui a importé 35 ans plus tôt en Allemagne la seconda pratica de Monteverdi ou la polychoralité vénitienne, qu’il est celui qui aura mélangé les modes ou densifié l’usage des dissonances “interdites“ dans la musique allemande, il revient effectivement ici à un style plus épuré, dans la droite ligne des canons classiques de la grande polyphonie renaissance et de l’art de Palestrina.

Chanter le motet-madrigal allemand du 17ème siècle est au cœur de notre travail et de notre identité. C’est l’alliage des plaisirs incomparables de la polyphonie avec l’émotion de la naissance en Allemagne d’une musique qui va rendre possible toutes les autres. Et ce recueil de Schütz que nous avons déjà abordé à Nuremberg et à Utrecht il y quelques années est un des plus beaux qui soient.

Le Festival Existe revient en force pour sa troisième édition, cette fois-ci sur deux jours !

Au programme: des créations artistiques, des ateliers, une conférence, et un battle de danse freestyle qui promet d’être mémorable. Cet événement mettra en lumière la richesse de la culture hip-hop, en présence d’artistes et d’invités de renom.

Quelque part entre la terre et le ciel, il y a la chanteuse Camille.

Un monde de son parcouru depuis plus de vingt ans comme un rituel aux pieds nus, un vaste continent poétique habité par une voix qui caracole, ivre de cristal et de joie, par-delà les codes de la chanson. Une vie de musique et de création.

Dans cette nouvelle création, Pablo abandonne son personnage caricatural d’éditorialiste réac.

L’esprit et le ton restent évidemment satiriques et interrogent l’évolution de notre société sur ces trente dernières années. Famille, sexualité, nouvelles technologies… autant de thèmes sur lesquels Pablo partage sa vision et ses vérités (toutes personnelles) sur fond de culture pop 90 – les années de son enfance !

Avec Bachibouzouk, nous suivons les péripéties de trois garçons qui partent à l’aventure en se fabriquant des mondes qui se font et se défont sans arrêt.

Ils traversent des épreuves, s’inventent des combats, sont tour à tour maladroits et téméraires.

Après le dispositif fascinant élaboré pour Hocus Pocus, son précédent spectacle jeune public, Philippe Saire continue d’explorer ce lien des corps avec un décor, ici en constante transformation. Ce sont des bâches de toutes natures qui sont employées, jouant avec l’air, manipulées, prenant une multitude de formes évocatrices, dans une sorte d’artisanat de l’imaginaire. Par le biais d’images étonnantes, de mouvement, de danse, Bachibouzouk nous parle de compagnonnage et d’amitié.

Accessible aux non-francophones.

Enfile une tenue confortable, apporte ton pique-nique, viens chanter, t’amuser et pratiquer le théâtre en musique avec la compagnie de l’Ovale !

Tu découvriras en avant-première des chansons du concert Et cela qu’est-ce ?, à l’affiche de la fête de clôture de La Gare.

Après le succès d’Elle pas princesse, lui pas héros créé chez nous en 2019, la compagnie Push-Up revient avec une nouvelle pièce jeune public, conçue comme une ode à la puissance de l'imagination et à la force réconfortante de la nature.

Alors qu’elle vient de perdre son grand-père, Lilo fait la connaissance de Gourminos et Chris-la-banane, deux amis imaginaires qui tentent de la distraire de son chagrin. Ses parents, inquiets, envoient Lilo en séjour dans la montagne chez sa tante. Gouminos et Chris-la-Banane l’accompagnent. Là-bas, les trois compères partent en exploration et se retrouvent, à la manière d’Alice au pays des merveilles, dans une forêt peuplée d'étranges animaux. Ensemble, ils vont vivre des expériences fantastiques et familières. Alternant habillement entre passé et présent, Les Métamorphoses de Lilo se raconte avec humour et en chanson.

CHOREIA « un PolyBallet »

Ce «PolyBallet» s’inspire de formes chorales telles qu’on les voit dans les danses populaires et les chœurs. CHOREIA « un PolyBallet », renoue ainsi avec les origines du genre, voire avec la comédie grecque, lorsque la musique, la danse, le chant et l’art de la déclamation se rencontraient en tant qu’œuvre collective. En réponse à la question du corps impensé et du tout-puissant «corps de ballet», CHOREIA « un PolyBallet » imagine la forme d’un corps total et utopique.

Autour de CHOREIA « un Polyballet » de CocoonDance

Informations à venir.

Autour de CHOREIA « un Polyballet »

Informations à venir.

Bach - Julian Prégardien

Autour de la magnifique cantate pour ténor BWV 55 qui donne son titre à ce concert, deux autres cantates datant de l’époque où Bach travaillait à Weimar, ainsi que des airs et duos choisis vont créer un parcours où la pénitence des textes le dispute à l’exubérante beauté de la musique.

Dans la poésie religieuse de l’époque de Bach, la lancinante tristesse qui habite le chrétien dans sa quête du pardon et de la vie éternelle donne naissance à de lumineux bijoux musicaux. Un programme de cantates dont Julian Prégardien est le personnage principal.

Au bord de l’océan, à la pension Almayer, « posée sur la corniche ultime du monde», se croisent sept personnages au destin étrange et romanesque, sept naufragés de la vie qui tentent de recoller les morceaux de leur existence.

Mais leur séjour est bouleversé par le souvenir d’un hallucinant naufrage d’un siècle passé et la sanglante dérive d’un radeau.
Et toujours, la mer, capricieuse et fascinante… Océan Mer invite le public à plonger dans un monde riche en symboles et en réflexions philosophiques, où les vagues de la mer et les émotions des personnages se mêlent pour créer une histoire captivante et profondément touchante.

Cette rencontre permettra de comprendre le processus d’écriture de la pièce de théâtre jeune public Les métamorphoses de Lilo et d’échanger avec son autrice.

Les métamorphoses de Lilo est une pièce jeune public dont la première est prévue le 3 mai 2025 à La Gare, arts et jeunesse. Cette nouvelle création de Pauline Epiney (Cie Push-Up), mise en scène par Geneviève Paniquer, est conçue comme une ode à la puissance de l'imagination et à la force réconfortante de la nature.

Biographie de l’autrice
Née en 1985 et domiciliée à Sion, Pauline Epiney est comédienne, metteuse en scène et autrice. Elle est également fondatrice de la Cie Push-Up. En tant qu’interprète, elle a joué sous la direction de Fred Mudry, Sébastien Ribaux, Lucia Placidi, Maya Bösh, Marine Billon, Christine D’Andrès, Steve Riccard, Mali van Valenberg et Lorenzo Malaguerra.

Après avoir co-mis en scène “Agamemnon” de Rodrigo Garcia (2014 petithéâtre de Sion - 2.21 Lausanne) et mis en scène “Kate”, un texte qu’elle a écrit (2016 TLH-Sierre), elle est lauréate de la Bourse de mobilité 2016, pour une résidence avec son projet sur Iris von Roten. Cette recherche donne naissance à la troisième création de la Cie Push-Up, “Iris et moi” (2018 au Petit Théâtre de Sion), puis en tournée en Suisse romande.

En 2018, elle est lauréate de textes-en-scène, un atelier d’écriture dramatique mis au concours par la société suisse des auteurs (SSA) et écrit “Et si tu n’existais pas, dis-moi pour qui j’existerais?” qu’elle montera en 2022 au Spot-Sion. Le texte est publié chez BSN-Press en mars 2022. En 2019, elle adapte, monte et joue dans “Elle pas princesse, lui pas héros” de Magali Mougel, un spectacle tout public dès 7 ans créé à La Bavette/Monthey, puis en tournée dans toute la Suisse romande. Après l’obtention du CAS en dramaturgie (UNIL) en 2017, elle travaille pour la première fois en tant que dramaturge pour la Cie Labo Cirque en 2020 pour le projet “Bande de filles”. Cette même année, elle reçoit le Prix d'Encouragement Culturel du Canton du Valais. En 2021, elle présente un midi théâtre “La Mélancolie des oiseaux” qu’elle écrit et met en scène.

Elle a obtenu avec sa compagnie une résidence triennale (2022-2024) en partenariat avec la Théâtre du Crochetan et a récemment écrit et mis en scène le spectacle déambulatoire « We run the word, girls ! » au Spot à Sion.

Tourner les pages et me retrouver quinze ans en arrière.

Une plongée dans le passé. À l’époque de Diam’s et de Diddll. Lorsque Nicolas Sarkozy est président, que je porte une jupe sur un jean, et qu’être vieux c’est avoir quarante ans. Sur scène pour me représenter, une créature hybride. Une jeune adolescente insolente et brutale. Sans pudeur, elle grimace ses drames et ses joies, gesticule ses sensations, parle avec son corps. Elle dit tout crûment et nous dévoile ses états d’âme les plus ardents. On questionne notre propre rapport à l’adolescence, à notre construction sociale, à ce qui reste de notre enfance.